La notion de bien-être ou bienêtre renvoie dans le sens commun à un ensemble de facteurs considérés de façon séparée ou conjointe : la santé, la réussite sociale ou économique, le plaisir, la réalisation de soi, l’harmonie avec soi même et avec les autres.
Elle a fait l’objet d’un intérêt accru de la part notamment de psychologue se rattachant au courant de la psychologie positive.
En France le chercheur Jean-Pierre Rolland en 2000 considère que deux approches sont à distinguer. La premier d’inspiration sociologique va s’intéresser aux conditions de vie qui vont amener les individus à faire une évaluation positive de leur vie, la seconde, plus psychologique, considérera que le bien-être renvoie à une personne pour laquelle les émotions positives sont plus intenses ou plus présentes que les émotions négatives.
Depuis les années 1990, il y a un accord assez large sur le plan scientifique pour dire que le bien-être est un phénomène subjectif qui renvoie d’une part à des composantes cognitives [ressortant de la satisfaction de la vie] et des composantes émotionnelles [qui renvoient à l’équilibre entre affects positifs et affects négatifs]. La satisfaction de vie s’évalue en interrogeant la personne sur la façon dont elle évalue sa vie de manière globale, les composantes émotionnelles positives et négatives. Diener parle à ce propos de composante ou niveau hédonique : « Le niveau hédonique renvoie à l’équilibre entre le caractère agréable et désagréable de sa propre vie émotionnelle ».
Dès lors, pour Rolland, « le bien-être subjectif n’est pas simplement l’absence de facteurs négatifs fournies par la plupart des échelles de mesure de santé mentale, il inclut également [la présence et le poids] des composantes positives (émotions agréables) ».